Field de Pontfaverger : 2 CACT, 1 CACIT !
Il est des jours où tout semble possible, même ce qui parait le plus
improbable. Le lundi 30 septembre, à Pontfaverger, dans la Marne, est de ceux-là.
Une journée qui
défie les statistiques, une journée à marquer d'une pierre blanche tant
la chance avait voulu se conjuguer au talent des élèves d'Emmanuel Bourgeois, qui présente Gaïa et Gwen, les deux soeurs, car
nous savons tous qu'il en faut un peu dans chaque parcours !
Et pourtant, le concours était relevé puisque Manu classe ses 5 chiens présentés.
Gwen, réalise un bon
parcours de quête de chasse, bien dans la note, avec juste ce qu'il faut
d'amplitude. Elle prend un point dans une jeune moutarde. L'oiseau
s'envole, est tiré mais seulement désailé. La chienne le retrouve et
s'en saisit pour le rapporter sans problème. Relancée, elle termine son
parcours dans les betteraves en ayant connaissance d'un second oiseau
qui piète devant. Mais le temps est terminé.
Au final, c'est classique mais efficace et surtout ça a plu au juge qui lui attribue le CAC.
Ce second classement lui permet de devenir trialer.
Gaïa est dans le second concours, qui se déroule l'après-midi. Il fait très chaud, il n’y a
pas de vent et les betteraves sont d’une hauteur telle que… « je ne voyais que la tête de Gaïa » raconte Manu. Mais la chienne
ne se décourage pas pour autant et déroule un parcours brillant, bien
étendu. Elle ne néglige rien et va faire les bordures. Sa
concentration est récompensée car elle bloque un oiseau. Manu fait couler
mais devant, le fuyard piète à toutes pattes. Il raccroche, puis relance et cette fois,
la chienne serre parfaitement le gibier qui n'a d'autre solution que de décoller. Le rapport est parfait
et dans les règles de l’art. Le parcours s’achève ensuite, toujours de
façon aussi brillante. C’est un CAC qui vient récompenser sa prestation.
Avec 2 CACT, voilà les deux soeurs au barrage. Deux BSG à ce niveau sur le même concours, du jamais vu !
Le barrage : Gwen s'élance. C'est une première pour la jeune chienne et elle s'en sort pas mal, même si le jury ne la retient pas.
Arrive
ensuite le tour de Gaïa. La chienne part comme une flèche bien dans
l'axe, tourne à bonne distance, repasse devant son conducteur et
poursuit avec la même régularité. C'est grand, bien à plat, parfaitement
continental ! Elle domine largement son concurrent et lorsque le coup
de trompe retentit, les spectateurs savent qu'elle sera difficile à
battre, tellement elle vient de placer la barrre à un haut niveau.
Effectivement,
lorsque tous les chiens sont passés, le jury présidé par Yves Guilbert
et composé de Michel Le Gall et Maurice de Le Hoye décerne à l'unanimité
le CACIT à Gaïa et n'attribue pas la réserve.
Ce second CACIT, après celui obtenu l'an dernier, lui permet d'homologuer un titre de championne internationale de travail, à tout juste deux ans et demi.
Légende photo : Manu en route vers le barrage avec Gaïa et Gwenn