CACT pour Ourale en field sur gibier naturel !
Actualité publiée le 28/08/2022
Toute cette semaine a été consacrée aux fields sur gibier naturel, une discipline exigeante notamment sur compagnie de faisans, retors dans l'art de l'esquive ! Ces conditions difficiles se sont encore corsées avec la météo le mercure fleurtant chaque jour entre 25 et 30° et le vent n'étant pas toujours au rendez-vous !
C'est tout d'abord à Aix-en-Issart, que 24 chiens répartis en deux batteries se sont retrouvés pour cette 3è édition. Un paysage vallonné, une végétation diverse avec encore beaucoup de haies, bosquets, creuses, talus parfois impressionnants,... autant d'éléments qui plaisent bien au faisan avec la rivière du Bras de Brosne qui chemine tout au long du territoire.
Pour autant, il faut des chiens très chasseurs, autoritaires et un peu expérimentés pour gagner la partie.
Pas de vent, un soleil ardent qui a vite séché la rosée matinale pour laisser l'impression d'un four, des compagnies de faisandeaux de toutes tailles allant du pouillard au jeune adulte en cours de maillage, qui ont joué avec les chiens et souvent gagné le match, voilà rapidement brossé le tableau du jour !
Au final, la plupart des chiens mis en présence, mais un seul classement dans chaque batterie : Nina Bella de la Marne au Bois, la griffonne de Didier Hochart au CACT dans le concours de Dominique Lebrun et Ourale de la Diane de Belrem m'appartenant dans celui de Pierre Debret. Un excellent parcours vif, bien rythmé et de belle amplitude pour terminer la parcelle de betteraves en cours, puis un changement de terrain pour explorer une nouvelle parcelle. La chienne se réinstalle parfaitement bien et après quelques minutes, son conducteur l'envoie dans le décroché du terrain. Ourale découpe son terrain avec intelligence et remonte une émanation pour se bloquer. Coulé à l'ordre et une poule jaillit du couvert bien dans l'axe. Le reste est de la routine et au classement c'est le CACT.
Moins de chance pour son frère, One, à Emeline Bourgogne. "Un gros moteur", dira le juge en suivant le parcours énergique, mais après un respect de lièvre, c'est un faisan qui ne veut pas jouer !
A souligner l'excellente ambiance avec tous les propriétaires et conducteurs qui ont ensuite participé au barbecue des chasseurs et ce fut le même chose à Gouy..
Le lendemain, les mêmes acteurs se retrouvent à Gouy-Saint-André, à quelques kilomètres de là, pour le field du Drahthaar club. Il a plu un peu la nuit, les faisans sont davantage en bordure des couverts, mais ce n'est pas plus facile pour autant, d'autant que la chaleur remonte vite. Grand parcours encore pour Ourale qui "avale" une parcelle de betteraves et prend un arrêt le long du fossé. Mais l'oiseau est joueur et il finit par gagner !
Les quatre jours suivants se déroulent à Audinghen avec les mêmes difficultés climatiques : absence de vent ou mal fixé, chaleur plus ou moins étouffante, mais aussi surtout une triste constatation : comme l'année dernière, les terrains dévolus aux continentaux (3 jours sur 4 sur le même territoire, mais c'est le tirage au sort !) sont très pauvres en oiseaux ! Contrairement aux territoires d'Aix et de Gouy, pas d'agrainoirs, pas de bacs pour donner de l'eau au gibier, mais des crottes de renard... et puis cette coupure obligatoire pour le repas, qui impose d'arrêter à midi, alors que les concours commençent déjà tard, pour ne reprendre que vers 15 h, en plein cagniard et donc à l'heure aussi où les chances de rencontrer le gibier sont fort minces !
Pour nous Audinghen, c'est donc terminé, les conditions ne permettent plus la sélection qu'on est en doit d'attendre d'un field ! il n'y aura pas d'édition 2023 !
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C'est tout d'abord à Aix-en-Issart, que 24 chiens répartis en deux batteries se sont retrouvés pour cette 3è édition. Un paysage vallonné, une végétation diverse avec encore beaucoup de haies, bosquets, creuses, talus parfois impressionnants,... autant d'éléments qui plaisent bien au faisan avec la rivière du Bras de Brosne qui chemine tout au long du territoire.
Pour autant, il faut des chiens très chasseurs, autoritaires et un peu expérimentés pour gagner la partie.
Pas de vent, un soleil ardent qui a vite séché la rosée matinale pour laisser l'impression d'un four, des compagnies de faisandeaux de toutes tailles allant du pouillard au jeune adulte en cours de maillage, qui ont joué avec les chiens et souvent gagné le match, voilà rapidement brossé le tableau du jour !
Au final, la plupart des chiens mis en présence, mais un seul classement dans chaque batterie : Nina Bella de la Marne au Bois, la griffonne de Didier Hochart au CACT dans le concours de Dominique Lebrun et Ourale de la Diane de Belrem m'appartenant dans celui de Pierre Debret. Un excellent parcours vif, bien rythmé et de belle amplitude pour terminer la parcelle de betteraves en cours, puis un changement de terrain pour explorer une nouvelle parcelle. La chienne se réinstalle parfaitement bien et après quelques minutes, son conducteur l'envoie dans le décroché du terrain. Ourale découpe son terrain avec intelligence et remonte une émanation pour se bloquer. Coulé à l'ordre et une poule jaillit du couvert bien dans l'axe. Le reste est de la routine et au classement c'est le CACT.
Moins de chance pour son frère, One, à Emeline Bourgogne. "Un gros moteur", dira le juge en suivant le parcours énergique, mais après un respect de lièvre, c'est un faisan qui ne veut pas jouer !
A souligner l'excellente ambiance avec tous les propriétaires et conducteurs qui ont ensuite participé au barbecue des chasseurs et ce fut le même chose à Gouy..
Le lendemain, les mêmes acteurs se retrouvent à Gouy-Saint-André, à quelques kilomètres de là, pour le field du Drahthaar club. Il a plu un peu la nuit, les faisans sont davantage en bordure des couverts, mais ce n'est pas plus facile pour autant, d'autant que la chaleur remonte vite. Grand parcours encore pour Ourale qui "avale" une parcelle de betteraves et prend un arrêt le long du fossé. Mais l'oiseau est joueur et il finit par gagner !
Les quatre jours suivants se déroulent à Audinghen avec les mêmes difficultés climatiques : absence de vent ou mal fixé, chaleur plus ou moins étouffante, mais aussi surtout une triste constatation : comme l'année dernière, les terrains dévolus aux continentaux (3 jours sur 4 sur le même territoire, mais c'est le tirage au sort !) sont très pauvres en oiseaux ! Contrairement aux territoires d'Aix et de Gouy, pas d'agrainoirs, pas de bacs pour donner de l'eau au gibier, mais des crottes de renard... et puis cette coupure obligatoire pour le repas, qui impose d'arrêter à midi, alors que les concours commençent déjà tard, pour ne reprendre que vers 15 h, en plein cagniard et donc à l'heure aussi où les chances de rencontrer le gibier sont fort minces !
Pour nous Audinghen, c'est donc terminé, les conditions ne permettent plus la sélection qu'on est en doit d'attendre d'un field ! il n'y aura pas d'édition 2023 !